VEILLE (CO)HABITER #10 – Décembre 2021

SÉMINAIRE D’ARCHÉOLOGIE DU CIHAM

• JEUDI 13 JANVIER 2022 : ACTUALITÉS DES THÈSES RÉCENTES ET DE LA RECHERCHE EN ARCHÉOLOGIE MÉDIÉVALE

Pour tout renseignement et s’inscrire sur la liste de diffusion qui présente le programme : <laurent.schneider@ehess.fr>.

MSH Lyon St-Étienne | 14, avenue Berthelot, Lyon 7e arr. | Salle Marc-Bloch
Horaire: 10-12 heures – 14-17 heures

• JEUDI 10 MARS 2022 : L’HABITAT RURAL DU HAUT MOYEN ÂGE EN FRANCE : FORMES, FONCTIONS ET STATUT DES ÉTABLISSEMENTS

Pour tout renseignement et s’inscrire sur la liste de diffusion qui présente le programme : <laurent.schneider@ehess.fr>.

ENS de Lyon | 15, parvis René-Descartes, Lyon 7e arr. | Salle D2-110
Horaire: 10-12 heures – 14-17 heures

SÉMINAIRE DU LARHRA : “FAMILLES ET INDIVIDUS EN EUROPE DE LA PREMIÈRE MODERNITÉ À NOS JOURS”

Coordonné par Sandra Brée (CNRS-LARHRA), Manuela Martini (Université de Lyon 2-LARHRA) et Anne Verjus (CNRS-TRIANGLE)

Le lundi de 16h30 à 19h, MSH Lyon Saint-Étienne, 14 avenue Berthelot, Lyon 7e, en Salle Elise Rivet ou en salle Marc Bloch. Le séminaire a lieu à Lyon mais vous pouvez le suivre à distance. Pour obtenir le lien de la visioconférence, merci d’envoyer un mail à sandra.bree@cnrs.fr

• Séance 9 : lundi 21 mars 2022, Salle Marc Bloch

Margot Béal (docteure de l’Université de Lyon), autrice de Des champs aux cuisines. Histoires de la domesticité en Rhône et Loire, 1848-1940, ENS Éditions, 2020.

• Séance 10 : lundi 4 avril 2022, Salle Elise Rivet

Isidro Dubert (Université de Saint-Jacques de Compostelle, Espagne) : « Le service domestique en Galice, XVIIIe et XIXe siècles : caractéristiques et comportements au travail »

17-21 SEPTEMBRE 2022 – XVe COLLOQUE DE L’ASSOCIATION INTERNATIONALE POUR L’ÉTUDE DE LA MOSAÏQUE ANTIQUE : “La mosaïque en contexte”

Grand amphithéâtre de l’université Lumière Lyon 2
Auditorium du musée de Saint-Romain-en-Gal

Cinquante ans après le colloque de Vienne, en 1971, l’AIEMA fait son retour dans la vallée du Rhône pour sa quinzième édition qui se tiendra à Lyon du 17 au 21 septembre 2022. Le thème de cette année est la « mosaïque en contexte ».

Dans sa conclusion du colloque Décor et architecture en Gaule, en 2008, publié en 2011, J.-P. Darmon attirait l’attention sur le décalage qui subsistait entre l’ancienneté des découvertes d’une majorité de pavements conservés dans les musées et sur site, d’une part, l’intérêt récent porté à leur contexte architectural et archéologique, d’autre part, dont la prise en compte est devenue incontournable pour l’établissement de typologies et de chronologies. Il est sans doute trop tôt pour affirmer que ce fossé a été comblé. Ce qui est certain en revanche, c’est que les découvertes de mosaïques in situ se sont succédé ces dernières années, à l’étranger comme en France, dans le cadre de l’archéologie préventive comme de l’archéologie programmée, générant tout un faisceau de données qui faisaient jusqu’à présent défaut. D’un point de vue général, l’étude des mosaïques en contexte peut prendre en compte différents paramètres en les envisageant géographiquement et chronologiquement, du point de vue spatial, formel et structurel : spatial, car la mosaïque façonne l’espace et détermine sa fonction ; formel, car les textures, les couleurs, les schémas, les motifs et leur agencement nourrissent son langage pictural et sa signification ; structurel, car sa mise en oeuvre et la chaîne opératoire qui en découle participent de la logique constructive de l’ensemble architectural et ornemental dans lequel elle s’insère, l’ensemble s’inscrivant dans un horizon culturel spécifique. Cette approche plurielle a fait ses preuves au cours des cinquante dernières années et ne cesse de se développer grâce à la mise au jour de nouveaux pavements – la ville antique de Vienna a été récemment le théâtre de découvertes exceptionnelles et bien contextualisées, que l’on aura le plaisir de découvrir pendant le colloque.

Le prochain colloque privilégiera les présentations de découvertes in situ, de préférence récentes, fouillées en stratigraphie et étudiées selon les exigences scientifiques actuelles. Dans la mesure du possible, l’accent devra être mis sur les données de terrain, lorsque les contextes – sol, remblai, utilisation et destruction qui précèdent les mosaïques ou les recouvrent – ont été conservés et documentés, de sorte à asseoir la chronologie des pavements et cerner leur relation avec l’architecture et ses revêtements (sectilia de marbre et de verre, enduit peint, stuc, placage de roches décoratives…), en place ou non. La prise en compte des mobiliers associés (céramique, monnaies, pièces d’ameublement, sculpture…), permettra de tirer parti de tous les indices disponibles, aussi ténus soient-ils. La qualité de ce contexte et de sa documentation devra primer sur la qualité picturale et technique de la mosaïque, raison pour laquelle on privilégiera les présentations monographiques à l’échelle d’une fouille ou d’un site, sans écarter pour autant les présentations de synthèses régionales ou provinciales, dès lors qu’elles se fonderont sur une sélection de découvertes répondant aux critères précités. Le dialogue renforcé entre archéologues de terrain et spécialistes de la mosaïque sous le prisme de ce regard contextualisé permet de mettre en avant les avancées méthodologiques et d’affiner les référentiels issus des découvertes in situ, même les plus modestes. A terme, ils renouvellent les problématiques et nourrissent la relecture des résultats anciens dans le domaine, à l’échelle de régions, de provinces ou de l’Empire.

• Communications et posters

Les propositions de communications et de posters doivent s’inscrire dans l’un des deux thèmes suivants :

Thème 1 – La mosaïque en contexte. Les interventions présenteront des monographies à l’échelle d’une fouille ou d’un site, ou encore, des synthèses régionales ou provinciales.

Thème 2 – Nouvelles découvertes et nouvelles interprétations. Ce thème regroupera les interventions courtes consacrées aux présentations et études inédites ne correspondant pas au thème 1.

La durée des communications, comprise entre 15 et 30 minutes, sera fixée par le comité selon les exigences du programme.

Langues : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien, Portugais.

Communications et posters seront publiés dans les Actes du Colloque.

Les auteurs des communications et des posters devront être membres de l’AIEMA et à jour de leur cotisation en 2021.

La cotisation annuelle de l’AIEMA (tarif normal 40 € ; étudiant 20 €) doit être payée à : http://www.archeo.ens.fr/Adhesion-a-l-AIEMA.html

• Proposition d’intervention :

Les titres et les résumés des interventions proposées doivent comprendre le nom complet des auteurs, leur affiliation ainsi que leurs coordonnées (adresse postale et électronique, numéro de téléphone). Il devra également être précisé s’il s’agit d’une communication ou d’un poster, dans le thème 1 ou dans le thème 2. Les résumés (3000 signes au format .doc) peuvent être complétés par tous documents jugés utiles.

Les propositions doivent être envoyées avant le 15 octobre 2020 à l’adresse suivante : aiema.lyon.2021[at]gmail.com

Le comité scientifique sélectionnera les propositions des interventions et en avisera les auteurs le 15 décembre 2020.

Frais d’inscription :

150 € – Inscription effectuée avant le 30 mars 2021
180 € – Inscription effectuée avant le 1er septembre 2021
50 € – Étudiant
80 € – Accompagnant

Modes de paiement des frais d’inscription : Par chèque, virement ou Paypal.

Contact : Jean Lassus (GAROM), garom[at]orange.fr

SÉMINAIRE : DÉCOR ET ARCHITECTURE ANTIQUES D’ORIENT ET D’OCCIDENT

• LA VILLA DE DIOMÈDE. POMPÉI, ITALIE – HÉLÈNE DESSALES

Jeudi 10 mars 2022, 10h30-12h30.

Lien vers la visioconférence

Parmi les tout premiers bâtiments fouillés sur le site de Pompéi, entre 1771 et 1775, la Villa de Diomède constitue l’un des édifices les plus décrits et représentés par les voyageurs du Grand Tour. Engagé en 2012, un programme pluridisciplinaire a eu pour objectif de restituer toute son évolution, conjuguant la fabrique matérielle d’une villa romaine et sa fabrique imaginaire contemporaine. Il s’agissait d’identifier et de modéliser les différents chantiers de construction qui en ont transformé le bâtiment, de la fin du XVIIIe siècle à nos jours. Pour ce faire, différentes compétences se sont associées : histoire des fouilles et des restaurations, archéologie de la construction, bases de données, systèmes d’information géographique, géophysique, ingénierie des structures, imagerie scientifique et modélisation 3D. Les trente-trois contributions réunies rendent compte de ces regards croisés sur l’entière fabrique de cette villa singulière, envisagée sur la longue durée.

• YVONAND-MORDAGNE, VAUD, SUISSE, ÉVOLUTION ET DÉCORS D’UNE VILLA LITTORALE – YVES DUBOIS

Jeudi 24 mars 2022, 10h30-12h30.

https://global.gotomeeting.com/join/534689893

Connue par des trouvailles ponctuelles depuis le 19e siècle, la villa d’Yvonand-Mordagne, sur les bords du lac de Neuchâtel, couvre quelque 11 ha ; elle s’inscrit ainsi dans le club très restreint des très grandes villae du plateau suisse. Ses deux extrémités, où se situent deux partes urbanae successives, ont été reconnues par sondages et fouilles extensives entre 1976 et 2013. La présentation se concentrera, après un survol de la chronologie et des caractéristiques de la villa, sur la pars urbana septentrionale, pour en montrer le développement et les décors peints ou mosaïqués qui l’ont ornée. Si le temps le permet, les transformations Bas-Empire et Haut Moyen-Âge seront succinctement présentées. Les résultats proposés, dont certains, aboutis ou préliminaires, ont été publiés autour des années 2000, s’inscrivent dans un projet de publication monographique à paraître en 2022.

Responsables du séminaire : Séverine Blin, Amina-Aïcha Malek & Claude Vibert-Guigue

PUBLICATIONS

• Denis Hayot, L’architecture fortifiée capétienne au XIIIe siècle, Un paradigme à l’échelle du royaume, Volume 4 – Normandie, Pays-de-Loire, Bretagne, CeCaB, 15 décembre 2021. ISBN : 979-10-95034-24-7

Le problème du “château philippien”, avec ses tours rondes, ses flanquements systématiques et ses archères en sifflet, hante la castellologie européenne depuis plus de 50 ans. Pour faire avancer cette question, Denis Hayot n’a pas hésité à reprendre un à un tous les sites fortifiés du XIIIe siècle dans le royaume de France. Il en est sorti une thèse éblouissante, dont beaucoup ont entendu parler, mais que peu ont pu lire.
Le CeCaB a relevé le défi de publier in extenso ce monument de la castellologie française. L’édition comprendra six gros volumes : un de synthèse et cinq de monographies régionales.
Le deuxième volume paru (le vol. 4), contient 50 notices de fortifications de Normandie, Pays-de-Loire, Bretagne. Les volumes suivant seront publiés au rythme de deux par an.

• “Fortifications, villes et fabrique de l’État breton, XIIIe-XVe siècles”, Patrick Kernévez, Julien Bachelier, dans Histoire urbaine 2021/Hors série n° 1, p. 47-78.

La Bretagne se singularise par sa modestie urbaine, mais elle abrite beaucoup de petites villes. Comme le reste de l’Ouest français, la région se caractérise avant tout par une forte dispersion de la population en milieu rural. De son côté, le maillage urbain se compose de quelques cités d’origine romaine, surtout à l’est du duché, et partout un dense semis d’agglomérations très souvent articulées à un château dont l’essor remonte au XIe siècle. On peut parler de villes seigneuriales, dans le sens où le duché n’a pas connu de communes ; les entités urbaines sont au contraire fortement insérées dans les structures féodales. La question de l’émergence et de la constitution d’un nouvel acteur, l’État breton, se pose avec d’autant plus d’acuité.

• Bill Fergie and Edward Roberts, Traditional Houses of the Worthy Villages, Kings Worthy: Worthys Local History Group, 2020. ISBN 978-1-5272-7580-5

• Victoria L. McAlister, The Irish Tower House: Society, Economy and Environment, c. 1300–1650, Manchester: Manchester University Press, 2019. ISBN978-1-5261-5593-1.

• Esra Eken, F. Nurşen Kul, “Traditional Dwellings of Gölde (İNCESU): A Rural Heritage in the Process of Change”, Vernacular Architecture, 51, 2021.

Gölde, officially named İncesu, is a rural settlement located in Aegean Anatolia. Before the population exchange between Greece and Turkey in 1923, Gölde hosted both Orthodox Rum and Muslim Turkish communities. Despite out-migration since 1923, traditional life continued in the settlement with a small population that now comprises mostly elderly Turkish people. This paper aims to understand traditional Gölde dwelling units by analysing the influence of daily-life practices, customs, traditions and values through interviews with current locals and the oral testimonies of former Rum inhabitants. A site survey identified 136 traditional dwelling units, 68 of which are still inhabited. Site reconstruction analysis revealed the original condition of 90 dwelling units. These formed the primary focus of investigation. No major differences were found between houses originally belonging to the Rum and Turkish communities. However, the study identified significant adaptations of the dwelling units in line with changing socio-cultural conditions over time.

• Estelle RAULT, Patrice WUSCHER, Agnès GAUTHIER, Willy TEGEL, Annelise BINOIS-ROMAN, Emmanuelle BONNAIRE, Michaël CHOSSON and Marion DELLOUL, « Une occupation domestique hallstattienne dans le contexte humide du Ried de la Zorn à Weyersheim (Bas-Rhin) », Revue archéologique de l’Est, 69, 2020.
• Christophe GASTON, Jean-Pierre MAZIMANN, Luc JACCOTTEY and Tatjana M. GLUHAK, « La villa d’Offemont (Territoire de Belfort) », Revue archéologique de l’Est, 69, 2020.

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